Paris sportifs : chiffres 2019 de l’ANJ et profil-type du joueur

Paris sportifs : chiffres 2019 de l’ANJ et profil-type du joueur

L’état du marché en 2019 et le profil du parieur sportif

Source: Pixabay

Avec la libéralisation des sites des paris sportifs en 2010 par l’Autorité Nationale des Jeux (ancienne Autorité de Régulation des Jeux en Ligne), l’activité des bookmakers augmente progressivement (Unibet, Parions Sport, Zebet, Betclic…). Depuis 4 ans, l’assiette de mises enregistrées ne cesse de battre des records, mais quel est le profil du parieur sportif français et sur quel sport fait-il ses pronostics ?

L’évolution de l’activité des paris sportifs

Malgré l’ouverture du marché en 2010, le tournant de l’activité des paris sportifs se fait en 2016, avec l’Euro et les Jeux Olympiques de Rio : cette année-là, l’ANJ comptabilise 2 081 millions de mises, soit une progression de près de 45 % par rapport à 2015. L’année suivante, la croissance se confirme avec 2 510 millions de mises. Mais 2018 marque une nouvelle flambée des paris sportifs avec 3 904 millions, soit une hausse de près de 56 % par rapport à 2017. Enfin, le total des mises enregistrées en 2019 atteint un nouveau record, avec 5 056 millions, soit une augmentation de près de 30 % par rapport à l’année passée.

À noter que les résultats de l’année 2020 seront influencés par l’effondrement des paris sportifs pendant le premier confinement lié à la Covid-19, même si l’activité a immédiatement repris en mai pour finalement enregistrer un niveau légèrement supérieur à 2019 sur la fin du mois de juin.

À quoi ressemble le parieur sportif français ?

Au fil des années, les données collectées par l’ANJ ont contribué à dresser le portrait du joueur-type en fonction des segments de jeu.

Le profil-type du parieur sportif renvoie à un homme (89 %) de moins de 35 ans (72 %), se positionnant sur les sports les plus populaires et les compétitions les plus médiatisées, à travers un pari moyen de 11 €, enregistré sur un support mobile.

À noter que le joueur-type de poker est relativement similaire, si ce n’est qu’il se concentre sur les tournois de cash-game et qu’il préfère jouer sur ordinateur. Tout comme le parieur-type hippique, qui est, sinon, originaire d’un territoire à la culture équine développée (Normandie ou Hauts-de-France) et qu’il est intéressé par le trot.

Quels sont les sports privilégiés dans les paris sportifs ?

Sans surprise, la majorité des paris sportifs concerne le football : il totalise 60 % des mises en 2018, mais ralentit à 54 % en 2019. S’il reste le sport privilégié des joueurs, il cède progressivement des parts de marché.

En 2018, le tennis et le basketball totalisent respectivement 20 % et 10 % des paris ; l’année suivante, grâce à la NBA, le basket monte à la 2e marche du podium avec 18 %, libérant la 3e place pour le tennis. Au 4e trimestre 2019, la NBA a généré 172 M€ de mises (sur 272 M€ au total) contre 125 M€ pour la Ligue 1 (et 846 M€ au total). À l’inverse, l’absence de Grand Chelem pendant la période explique son classement au terme de l’année 2019.

Et vous, êtes-vous inscrit(e) sur une plateforme de paris sportifs ? À défaut, prenez le temps d’étudier les caractéristiques du bookmaker (promotions, sports, cotes…) et notamment son offre de bienvenue. Pour info, le bonus Unibet peut être dopé de 30 € grâce au site Rue des Joueurs !